Julien Leroy manifeste un profond sens du dialogue. Après avoir été assistant de Susanna Mälkki, le chef collabore à présent avec Matthias Pintscher à l’Intercontemporain et possède déjà un très solide métier (…). Cela s’entend : la sûreté et la souplesse de sa battue lui permettent de tirer le meilleur d’un orchestre qui fait corps avec les intentions du soliste, pour cultiver la goguenarde ironie du premier mouvement (un vrai Allegretto ici) autant que pour nimber de teintes mystérieuses un chant aussi sobre qu’intense dans le Moderato.
Magnifique Cadenza, pleine d’autorité, jamais frimeuse (on ne le répétera jamais assez, le discret Yan Levionnois est l’un des grands violoncellistes de la nouvelle génération !), qui débouche sur un finale où Julien Leroy offre à son partenaire une parfaite assise rythmique. Superbe !
Alain Cochard (Concertclassic.com)
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“Julien Leroy manifeste un profond sens du dialogue. Après avoir été assistant de Susanna Mälkki, le chef collabore à présent avec Matthias Pintscher à l’Intercontemporain et possède déjà un très solide métier (…). Cela s’entend : la sûreté et la souplesse de sa battue lui permettent de tirer le meilleur d’un orchestre qui fait corps avec les intentions du soliste, pour cultiver la goguenarde ironie du premier mouvement (un vrai Allegretto ici) autant que pour nimber de teintes mystérieuses un chant aussi sobre qu’intense dans le Moderato.
Magnifique Cadenza, pleine d’autorité, jamais frimeuse (on ne le répétera jamais assez, le discret Yan Levionnois est l’un des grands violoncellistes de la nouvelle génération !), qui débouche sur un finale où Julien Leroy offre à son partenaire une parfaite assise rythmique. Superbe !”